![Le président du Conseil régional Mip reçoit B. Latarjet](local/cache-texte/17e1c01c8bcc7ce2434f95adf350afe66dd8.png?1652941153)
Le président du Conseil régional a indiqué à son interlocuteur qu’il estime que « le débat national voulu par le gouvernement ne peut se dérouler valablement sans le préalable d’une solution satisfaisante au conflit ouvert avec les intermittents du spectacle ».
Martin MALVY reçoit Bernard LATARJET
Bernard LATARJET, président de l’établissement public du Parc et de la Grande Halle de La Villette, chargé par le ministre de la Culture d’une mission de préparation d’un débat national sur l’avenir du spectacle vivant, a sollicité une rencontre, mardi 2 décembre, avec Martin MALVY, président du Conseil régional Midi-Pyrénées, à l’occasion de sa venue en Midi-Pyrénées.Le président du Conseil régional a indiqué à son interlocuteur qu’il estime que « le débat national voulu par le gouvernement ne peut se dérouler valablement sans le préalable d’une solution satisfaisante au conflit ouvert avec les intermittents du spectacle ». Ce constat avait amené Martin MALVY à interroger le Préfet de région, en septembre dernier, sur les conséquences notamment financières de la crise de l’intermittence tant auprès des compagnies que des festivals en Midi-Pyrénées ainsi que sur les dispositifs et moyens qu’envisage de mettre en place l’Etat en région Midi-Pyrénées afin de sauvegarder l’intermittence et l’activité de la création.Dans l’attente de la réponse des services de l’Etat, Martin MALVY proposera à la Commission permanente du Conseil régional, le 10 décembre prochain, de mettre en place une aide exceptionnelle d’urgence auprès de certains acteurs et structures culturels afin de soutenir le spectacle vivant, les artistes et la création en Midi-Pyrénées.A l’issue de cet entretien, Martin MALVY a affirmé que le Conseil régional Midi-Pyrénées est prêt à s’engager plus avant dans la décentralisation des politiques culturelles, y compris dans le domaine essentiel du spectacle vivant, dès lors que la question des transferts financiers accompagnant les transferts de compétences aura été préalablement résolue. Car, « dans ce domaine comme dans les autres, le mot "décentralisation" est inadapté, voire usurpé quand il devient prétexte à des transferts des charges sans transfert de ressources, ce qui équivaudrait pour l’Etat », a conclu Martin MALVY, « à abuser les acteurs culturels et, en définitive, le public lui-même ».