Dans l’idée de ne pas concentrer uniquement les débats (rencontres #mardicouac de septembre à décembre 2013) sur la politique menée pour les pouvoirs publics mais aussi sur le rôle et la responsabilité des acteurs associatifs que nous sommes dans la mise en débat, dans la prise de positions, dans les différentes tentatives de "changer la donne", et de ne pas laisser filer sans bilan digne de ce nom et sans trace capitalisable, une expérience citoyenne et culturelle singulière de plus de 12 ans...

Le Couac a pris l’initiative de proposer au sociologue Pascal NICOLAS-LE STRAT d’accompagner également de son regard extérieur et perspicace trois temps de discussion internes, les lendemains matin des trois rencontres publiques. Il s’agira de réunir tous les membres qui le souhaitent pour une discussion libre (et donc observée de l’extérieur) autour de leurs Couacs, passé, présent et futur, et plus globalement de l’expérience de militance culturelle, des rapports avec les pouvoirs publics au fil des années, de leur choix de se prendre en main en construisant des actes militants mais aussi des actions partagées ou croisées, du sens et des connaissances...

Comment notre activité même de mise en débat et de prise de positions au niveau des politiques culturelles et politiques publiques liées aux enjeux culturels a participé/participe (de quelle façon ? avec quels résultats ? etc) aussi à créer de la connaissance et des dynamiques d’échanges dans cette ville ?

Pascal Nicolas-Le Strat dont les thèmes de recherche concernent a) les micropolitiques de création ou de résistance ; b) les formes d’expérimentation politique, artistique ou sociale ; c) les politiques du savoir ; d) le "travail du commun" comme nouveau champ de pratiques professionnelles et citoyennes, transversal à l’art, à l’urbain, au social... (agir le commun / agir en commun) nous accompagnera sur les 3 rencontres publiques des 17 septembre, 22 octobre et 3 décembre, ouvertes à toutes et à tous et pour travailler dans un second temps, plus précisément, au cours de réunions internes au Couac à identifier des manières de faire, de dire, de nous organiser, des contradictions, des oppositions, du commun, des rapports au pouvoir, au savoir, etc... raconter tout ça.

Et si c’était en se racontant des histoires – leurs histoires – que les multitudes pouvaient espérer augmenter leur puissance d’agir individuelles et collectives ? (source)

Intéressé-e-s par ce chantier ? C’est le moment de rejoindre le Couac (et de participer aux temps de rencontres publics).

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