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Pourquoi et comment les artistes s’emparent du travail de mémoire ?
Prochaine rencontre #lundicouac de la saison (cycle L’esprit critique, ça se cultive), salle Osète-Duranti, de 18h à 20h.
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Avec :
Maylis Isabelle Bouffartigue, comédienne-metteuse en scène Cie Monsieur Madame
Sara Jabbar-Allen, photographe indépendante, collectif Alterimage
Tomas Jimenez, musicien et chanteur El Comunero
Vladia Merlet, auteur et comédienne de CAFI (Cité d’Accueil des Français d’Indochine), Cie Par les temps qui courent
Emmanuelle Stitou, doctorante en anthropologie, engagée au CCPST et au Collectif Solidarité Roms de Toulouse.
Laure Teulières (sous réserve), Maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail (FRA.M.ESPA)
Twitter : #artmemoire
« Renouer les fils de l’histoire (...) ce n’est pas simplement une nécessité d’ordre intellectuel ; c’est aujourd’hui une exigence d’ordre éthique en ce qu’elle a sa répercussion sur tous les actes de la vie quotidienne de chacun de nous, sur toutes les représentations que nous nous donnons de nous-mêmes (...). C’est une exigence qui conditionne l’intégrité de notre être, la cohérence de notre système de relation avec nous-mêmes, c’est-à-dire avec nos semblables ou nos homologues »
Abdelmalek Sayad (Histoire et recherche identitaire, Bouchène, 2002)
Ils sont comédiens, musiciens, photographes... et au travers de leur expression artistique, ont choisi de s’emparer d’une question mémorielle. Certains utilisent comme matière première des histoires singulières, d’autres s’appuient un travail documentaire, voire scientifique.
Ces projets naissent-ils systématiquement d’un manque de connaissance et de reconnaissance de certaines pages de l’Histoire, ou viennent-ils répondre à une demande sociale ?
S’agit il de modalités alternatives de sensibilisation et de transmission de savoirs académiques, ou, au travers de l’expression sensible et singulière de l’artiste, de nouvelles manières de réinterpréter des données, de raconter l’Histoire du point de vue des peuples ?
Mais qu’en est-il de la dimension esthétique des oeuvres produites dans ce contexte et quelle légitimité a l’artiste à s’en saisir ? La montée en puissance des questions d’histoires et de mémoire ces dernières années s’est-elle accompagnée d’une croissance des projets artistiques ?
Il s’agira à partir de témoignages d’artistes qui ont entrepris de telles démarches et du regard d’une historienne, de s’interroger sur l’origine, les objectifs et les conséquences de ces travaux respectifs.
Si vous êtes intéressé-e-s par ce sujet, que vous pensiez venir participer à cette rencontre ou non, laissez-nous vos coordonnées pour être informé-e-s de la diffusion de sa restitution sur notre site (contacts > sujet "infos #Lundicouac 4/03") |
LIEN : Inscrivez-vous à l’événement sur Facebook
http://www.facebook.com/events/130799860427582/
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