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le 3/01/2005 par Couac

Réunion publique autour du Marathon des Mots

Débat

Communiqué :
« Le Couac et ses structures adhérentes, se questionnant sur la mise en œuvre du Marathon des Mots, a rencontré l’équipe organisatrice pour évoquer la nature du projet et son montage.
De cette rencontre est née une volonté commune de mettre en place une réunion ouverte à l’ensemble des acteurs de la culture et aux public-s.
Cette réunion se tiendra le mercredi 17 novembre 2004 à 20 h salle Sénéchal, 17 rue de Rémusat à Toulouse. »






Ce compte rendu réalisé à partir d’une prise de notes, n’a pas pour ambition de reprendre toutes les interventions qui ont eu lieu au cours de cette rencontre mais de donner, j’espère, l’essentiel de la tenue de ce débat public sans détourner les propos des différents intervenants.
Dans un souci de transparence, il est adressé à « l’ensemble des acteurs de la culture et aux public-s. »
Il est donc libre de circulation.
Lorsque les représentants du Couac ont rencontré l’équipe du Marathon pour organiser cette rencontre nous avons particulièrement insisté pour que le Marathon invite l’ensemble des acteurs concernés, ne disposant pas au Couac d’un carnet d’adresses d’ « acteurs du livre »
Cela nous paraissait indispensable, afin que le débat citoyen se construise, que l’échange de paroles puisse avoir lieu entre différentes perceptions de cet événement.
Nous tenions en effet à ce que ce ne soit pas « le procès » du Marathon mais bien l’occasion d’expliquer publiquement le contenu de ce projet dont les premiers prévisionnels incohérents et l’attribution budgétaire de la Ville qualifiée par beaucoup de « pharaonique » au vue de la précarité du secteur culturel et associatif toulousain posent pour le moins question.
A l’étonnement de certains dans la salle ce soir-là de ne pas avoir été invité par le Marathon et de n’avoir reçu l’information que par l’intermédiaire des réseaux de communication utilisés par le Couac ou par voie de presse, Thierry Carlier a répondu qu’ils avaient préféré s’abstenir de communiquer de peur que la soirée tourne à l’affrontement entre deux camps. Il me paraissait important de préciser cela dans la mesure où, dans les jours qui ont suivi, plusieurs auteurs ont appelé au local du Couac regrettant d’avoir eu l’information trop tard pour participer.

En tant que Couac, il est de nos missions de replacer un tel événement dans son contexte de politique culturelle générale, il appartenait peut être à l’équipe du Marathon d’inviter les acteurs professionnels et politiques concernés directement par leur projet.

Il me faut encore remercier Marie Déqué d’avoir accepté l’exercice toujours périlleux de la confrontation démocratique, bien qu ‘elle n’ait pas pu rester les 2 heures annoncées (et respectées) de ce débat.
Il me faut aussi remercier Claude Faber qui a tenu avec beaucoup de brio le rôle toujours délicat de modérateur-accélérateur-recentreur de ce débat qui, pour reprendre certains commentaires à la sortie, était « utile mais comme tout débat, un peu stérile. Il montre en tout cas une sacrée énergie dans cette ville ! »

Ah, ce fameux vivier !

Laurie Blazy, coordinatrice.



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