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le 7/07/2012

Campagne de soutien au Couac [2012]

Signez l’appel en ligne : Dîtes Couac !

L’année 2012 pourrait être la dernière pour le Couac, collectif fondé il y a 11 ans par des acteurs culturels désireux d’engager un travail de réflexion, d’action et de proposition sur les enjeux des politiques publiques, notamment culturelles.

L’enjeu d’un tel outil inscrit dans le paysage local et qui a suscité la curiosité et l’intérêt de nombreux interlocuteurs au niveau national, est à la fois culturel, politique et citoyen. Il s’agit de :
- porter des missions d’intérêt général tout en assumant et revendiquant une totale liberté dans le choix et la direction de nos travaux
- mettre en réseau des acteurs culturels indépendants désireux de réfléchir et d’agir sur les politiques culturelles en faisant bénéficier l’ensemble du territoire de ce pôle de ressources vivantes (veille, production d’études...)
- aiguiser notre expertise citoyenne avec l’ensemble de nos partenaires dans la co-construction des politiques publiques

Evidemment, tout cela demande de l’expérience, de l’ambition, de la ténacité, des qualités que nous pensons partager avec les partenaires publics. Restent : la volonté réelle de dialogue et la question des moyens.

Le dialogue. L’un de nos axes de réflexion et d’action, inscrit aux statuts de l’association, est la redéfinition du rapport des institutions aux acteurs culturels. Nous n’avons eu de cesse de défendre ce principe d’un dialogue nourri, et parfois vif en fonction des dossiers et de nos interlocuteurs, mais toujours dans le respect des personnes et le soucis de l’intérêt général. Dialoguer suppose une volonté partagée, prendre le temps de la connaissance et de la reconnaissance des acteurs, de leurs réalités. Il est aujourd’hui encore plus que nécessaire de convaincre de la nécessité, de la légitimité, de la pertinence de notre démarche, si tant est que nous en ayons le temps...

Le financement. Cela fait des années que nous alertons nos partenaires publics sur la nécessité de soutenir le coût de fonctionnement d’un tel outil à des hauteurs qui nous permettraient de développer pleinement ses missions. Le conventionnement en 2011 avec la Ville de Toulouse (25000 € par an) n’a pas suffi à rattraper la baisse des aides à l’emploi (sur les trois postes de l’équipe salariée, 1 étant aidé par l’Etat, les 2 autres par le Conseil Régional Midi-Pyrénées), par ailleurs décisives pour le budget du Couac. En 2012, l’équipe a été réduite à 2 salariés. La réduire davantage reviendrait à compromettre le projet de la structure.

Échos de presse
- Bientôt le clan de fin pour le Couac ? - la dépêche du midi
- Qui va inscrire au bilan 2012 la disparition du Couac ?


Le Couac en voie de disparition (Toulouse) par teletoulouse-wizdeo

La disparition programmée du Couac, c’est la contradiction manifeste d’une volonté de "démocratie participative" affirmée pourtant haut et fort par l’ensemble des pouvoirs publics aujourd’hui. Les collectivités et l’Etat devront mettre à leur bilan 2012 la fin de cette aventure originale en France.

SAUF SI :
- nous parvenons à court et moyen terme à faire évoluer la part d’autofinancement de manière à être moins dépendants financièrement des partenaires publics ;
- nous arrivons à convaincre les partenaires publics de revoir le montant de leurs subventions dès 2012. Pour y arriver, plus nous serons nombreux à signer l’appel "Dîtes Couac !" et/ou à adhérer au collectif, plus nous avons de chances d’être entendus ;
- nous arrivons à mobiliser largement les acteurs et l’ensemble des citoyens qui se reconnaissent dans les missions et les valeurs que porte le Couac au cours des événements à venir avant et après l’été

Les deux premières pistes ne sont pas contradictoires : si nous pouvons espérer générer plus d’autofinancement grâce au soutien du plus grand nombre, cela n’exonère pas (au contraire) les partenaires de reconsidérer le montant des leurs aides publiques. Il doit s’agir de trouver les moyens suffisants pour que le Couac puisse poursuivre ses missions de manière pérenne sans avoir à tirer la sonnette d’alarme chaque année ni chercher la rentabilité au détriment des missions d’intérêt général qu’il s’est donné.

Couac’encore ! > Apportez votre soutien au projet

Plusieurs possibilités (ni exclusives, ni exhaustives) :


- Je lis et je signe l’appel en ligne "Dîtes Couac !", qui sera ensuite adressé à l’ensemble de nos interlocuteurs publics

- Je télécharge le dépliant "COUAC ?!" réalisé pour présenter le projet et alerter sur l’urgence de la situation et le diffuse autour de moi

- J’adhère en tant que membre associé au Couac (cotisation individuelle ou au nom d’une structure)

- Je verse un don unique du montant de mon choix au Couac (je recevrai un reçu)

- Je réserve la fin d’après-midi du lundi 10 septembre 2012, date d’une prochaine rencontre publique...

- Je m’abonne à la lettre d’info Couac’encore qui me permettra d’être informé-e des suites de cette mobilisation comme de toutes les autres, des dossiers sur lesquels travaille le collectif et de l’actualité des politiques culturelles

- J’écris au Couac pour faire part de ma réaction, pour faire une proposition, etc...
- ...


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